Site francophone des amateurs de la BMW 2002 et de la série 02 | ||||||||||||
bmw2002.fr est conçu pour être affiché en 1024×768 | ||||||||||||
|
ouille ouille ouille... la rouille !La corrosion est l'ennemi juré des '02. On peut, certes très temporairement, s'accommoder du flou d'une direction fatiguée ou des limites d'un moteur hors d'age... quoique ! En revanche si la caisse est rongée d'une rouille endémique dans la structure et les ancrages des trains avant et arrière, il y a véritablement danger ! Cette page est là pour vous aider à y voir plus clair sur ce qui est rédhibitoire et ce qui ne l'est pas... Commençons, comme il se doit par l'avant : premier constat, la partie avant est moins sensible à la corrosion que l'arrière de l'auto mais il faut veiller en particulier à la partie basse de la face avant (cf. photo suivante). La jonction avec les ailes se corrode facilement et il faut savoir que les modèles d'après 73 (calandre noire, cf. style) ont une face avant différente et plus facile à trouver que celle des modèles pré 73... ... pendant qu'on est la tête en bas, on peu également vérifier les ancrages de train avant sur les longerons de part et d'autre du moteur, ainsi que celui de la barre anti roulis : sur l'image ci dessus, il sont bien rouillés mais paraissent sains
ce qui n'est pas le cas du bas du tablier (cf. flêches rouges) qui est déjà en dentelle... Lorsque l'on démonte, c'est essentiellement aux endroits indiqués que l'on peut avoir de mauvaises surprise (sur la photo ci-dessous c'est correct). Les jonctions d'ailes et de la face avant sont à surveiller, de mème que les doublures d'ailes : pas mal de corps creux là dedans et autant de corrosion cachée potentielle... Pour finir un détail du bas d'une aile avant gagnée par la corrosion : attention, le bas de caisse avec l'encoche de levage du cric n'est pas loin ! En continuant de faire le tour de la voiture, on peut constater que les portières sont moins sensibles à la roulle que la reste de la caisse, cela dit, méfiance au niveau des seuils et de leur jonction avec le bas de caisse... Les ailes arrières et plus généralement toute la partie postérieure des '02 est très sensible à la rouille comme on peut le constater sur cet '02 pré 71. Tout y est : bas de caisse, bas de l'aile, trous de fixation des baguettes, nervure de passage de roue, capot de malle... N'aller pas croire que l'age est seul en cause : on retrouve exactement les mêmes symptomes sur cette 72 qui n'a pas été épargnée elle non plus... Si les ailes avant se changent facilement il n'es est pas de même des ailes arrières mais cela dit des emboutis de réparation pour les arches de roues et les jupes d'ailes existent. Même vision d'horreur sur cette '02 post 73... Il faut aussi noter la présence de rouille sous le pare-choc, chose à vérifier systématiquement. Le coffre des '02 semble attirer la corrosion : le bac de la roue de secours, les tourelles d'amortisseurs, le pourtour du réservoir et parfois le réservoir d'essence lui-même, voilà autant d'endroits ou la corrosion se niche allègrement. On peut le voir sans conteste sur la photo suivante, le coffre de cette 2002 pré-73 en porte tous les stigmates ! Un coup d'oeil dans le logement de la roue de secours est édifiant... Quand c'est comme ça, la caisse est "mûre", mieux vaut ne pas trop insister et en chercher une autre moins pourrie... Comme on peut le voir ci-dessous la rouille s'installe aussi vers les charnières du capot de malle mais le plus frappant est l'action de la corrosion perforante qui découpe littéralement les tourelles d'amortisseurs. Contrairement à ce que l'on peut penser, même lorsque l'on atteind ce niveau de ravage la partie n'est pas totalement perdue, encore faut-il distinguer quelques cas ! Lorsque, comme ci-dessous la corrosion est bien installée en dessous de l'ancrage de l'amortisseur il faut découper toutes les tôles malades et espérer que la tôle de renfort du passage de roue (flêche verte) n'est pas pourrie. Si c'est le cas alors c'est fichu, sinon il faut gratter tout l'intérieur du corps creux, percer des trous d'écoulement pour l'eau, traiter à l'antirouille après un bon sablage... ... ensuite faire des gabarits, découper et former des tôles que l'on viendra ensuite souder en place pour boucher ces affreux trous ! Pendant qu'on y est, souder un tube de renfort entre les deux tourelles est une vraie bonne idée... C'est assez peu de travail et cela permet de faire durer la caisse. J'ai dû le faire sur ma 2002 qui au bout d'un temps avait de belle fissures comme sur la photos ci-dessous Voilà ci-dessous un autre exemple de corrosion tout à fait réparable : les dégats sont tout à fait minimes et le reste du coffre semble très sain. En revanche là c'est la cata, la rouille s'est attaqué à la fixation supérieure de l'amortisseur arrière et là c'est presque irréparable, l'amortisseur finira un jour par passer à travers si rien n'est fait. Cela étant, tout n'est question que de temps et d'argent, les élement de tôlerie etant toujours disponibles... Les bas de caisse ne sont pas à l'abri, loin de là. Cepandant la tôlerie de rechange reste disponible, encore faudra t-il se dépécher de les changer avant qu'il ne disparaissent purement et simplement comme ci-dessous, entrainant du même coup la refection des seuil (ici, c'est mort ! les longerons sont attaqués). Ci-dessous, la rouille a déjà emporté un bon morceau du bas de caisse : il faut se dépecher de traiter avant que le longeron ne soit gagné par la rouille car la fixation du tirant du demi-train droit n'est pas loin ! (flêche de gauche) Oter les baguettes de bas de caisse peut être à l'origine de bien mauvaises surprises... Dès que la corrosion touche à la structure porteuse, il y danger : c'est la solidité même de l'auto qui est en question. À ce titre il faut regarder en détail tous les ancrages, supports moteurs, amortisseurs, tirants et berceau de pont... Ci-dessous, le longeron avant droit, avec un des supports moteur, rouille aussi tès bien vers l'avant, du fait de la proximité du radiateur... L'autre longeron, cette fois-ci du côté gauche du moteur est lui aussi soumis à rude épreuve : trop plein du radiateur, écoulements corrosifs venant du bac à batterie et du maître cylindre il faut pourtant qu'il soit exempt de rouille compte tenu de la présence de l'autre support moteur ! Ci-dessous toujours à l'avant, la rouille commence à ronger tout le tour de la fixation de l'amortisseur ; la jointure d'aile n'est pas non plus très fraiche... mais réparable ! L'état de l'ancrage de l'amortissseur arrère est beaucoup plus préoccupant : la corrosion a gagné tout le corps creux où repose le ressort et commence à le percer (cf. coffre) de tous côtés. Le problème vient de l'orifice (flêche verte) qui laisse entrer l'eau car il n'y a aucun trou d'écoulement ! Lorsque c'est réparable, il est non seulement indispensable de traiter la zone mais aussi de percer au moins un trou de vidange pour eviter que les boues humides ne stagnent... Une dernière vision d'horreur pour illustrer ce qu'il ne faudrait absolument jamais voir : un bas de caisse pourri, un longeron très endommagé et la contagion qui gagne... On l'a déjà vu plus haut mais j'y reviens sur ce gros plan : l'action de la rouille sur les nervures des passages de roue pose des problemes de rigidité. En effet, c'est le pli de tôle qui empèche les déformations du reste du panneau... Ci-dessous, une vue sans équivoque... Pensez à soulever les moquettes !! On achèvera ce petit tour du propriétaire en otant l'assise de la banquette arrière et voilà ce que l'on peut malheureusement trouver : de la rouille à la jonction du passage de roue, du plancher et du fond de coffre, vers les fixations des ceintures de sécurité lorsque l'auto en est équipée et sur le point le plus à droite le signe le plus inquiétant de corrosion puisque l'on est juste au dessus des fixations du berceau arrière... L'autre côté de la voiture n'est pas en meilleur état avec toujours d'inquiétantes fissures au niveau des ancrages... |
|||||||||||
bmw2002.fr © Frédéric RABET - dernière mise à jour le jeudi 27 avril, 2006 |